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Texte libre

On a une adresse mail commune  christelleetmarie@yahoo.fr de quoi nous envoyer des nouvelles et nous d'en faire autant!

nouveau numéro du Mali auquel vous pouvez nous joindre: 00 223 692 98 11

 

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4 février 2006 6 04 /02 /février /2006 20:13

 

Bonjour à tous !

La cigarette de Marie fût plus longue que prévu… En effet peu de temps nous à été accordé pour aller sur Internet ou alors une fois de plus pas de connexion au moment où nous l’aurions souhaité.

On espère que vous allez tous bien, nous ça roule ! Avec une chaleur parfois un peu trop forte à notre goût, mais ne râlons pas trop car nous avons eu écho que là haut il fait très froid J

Reprenons.

 

 

Lundi 09 janvier, debout 6h pour accueillir Aurélien et Cécile à 7h à l’aéroport d’Atar. Bien sur, l’avion avait du retard. Cela dit les heures d’attente ne sont jamais ennuyeuses mais plutôt propices à des rencontres aussi riches qu’originales (un conteur mauritanien, des guides, un convoyeur de voitures etc.).

10 h enfin les voici les voilà, tout aussi excités que nous à l’idée de se retrouver et d’être enfin arrivés en Mauritanie. Faute de collier de fleur (petit clin d’œil aux mahorais), c’est avec un chèche bleu indigo (en hassania, arabe dialectal le plus parlé : haouli : turban porté par les hommes du désert pour se protéger du vent, du sable, du soleil, etc.) que nous les avons accueillis.

Après un pti dej copieux et riche en échange de nouvelles, nous voilà partis tous les quatre pour un circuit de 10 jours à travers la région de l’Adrar (= montagne en berbère), dont Atar est la capitale.

La région de l’Adrar est une des régions les plus visitée de Mauritanie, tant pour la diversité de ses paysages que pour sa richesse culturelle, historique et préhistorique. Elle se situe au nord-est de la Mauritanie et est constituée principalement de plateaux rocheux, d’oueds au sable blanc et ocre, de canyons abrupts et  de palmeraies verdoyantes. Quel programme en perspective !

Accompagnés de Boha, le chauffeur du 4x4, et de Mohammed, le cuisinier, nous sommes donc partis vers midi en direction de Terjit, une des premières oasis que nous allions visiter. A 5 dans un 4x4, un peu serrés mais heureux d’être là (comme dirait Benabar), nous savourions déjà la musique mauritanienne, que nous écouterons pendant 10 jours (mais ça, nous ne le savions pas…) : 2 petites enceintes fixées à l’arrière, à bonne hauteur de nos oreilles, nous ont fait apprécier de manière intense chaque note de musique. Bref, on a failli craquer à plusieurs reprises et avons imaginé différents stratagèmes de sabotage : ce fût un échec, on est condamnés à conserver dans un coin de notre tête une mélodie mauritanienne inoubliable.

. 

Après 2h de traversée d’une zone désertique et rocailleuse nous atteignons Terjit, une oasis de fraîcheur fidèle à ce dont on peut en attendre : perdue au milieu de rien et débordante de verdure. La source qui la traverse et l’eau qui s’écoule des plateaux permettent d’entretenir la palmeraie et de fournir les habitants en eau, à tel point qu’ils y ont même installé une piscine !Personne n’était chaud pour un plouf, il faisait bon mais pas assez.

Premier pique-nique passé aux pieds d’une petite dune dans laquelle nous nous sommes vautrés tels des gamins dans la neige, nous avons aussi rencontré nos premiers « boutiquiers ». Comme nous le disions, la région est assez touristique : à l’arrivée d’un 4x4 de touristes, aussitôt des marchands ambulants pointent le bout de leur nez.

Les yeux collés aux vitres nous admirons un des nombreux paysage désertique : des grands massifs tabulaires nous dominaient et petit à petit les dunes se faisaient de plus en plus grandes. Le soir venu nous nous installons pour notre premier bivouac, au pied des grandes dunes d’Azoueiga. Tout le monde participa à l’installation de la grande tente traditionnelle mauritanienne, la khaïma, sous laquelle Mohammed pourra cuisiner et nous, déguster ses bons plats.

Tout le monde s’occupe : mission chercher du bois pour faire du feu, mission planter les tentes en évitant les épines d’acacia et le vent, mission faire la vidange du 4x4 dans le sable (…), mission thé (Marie et Aurélien sont devenus des dieux, il est vrai qu’en Mauritanie le thé est une véritable institution, il se boit par 3 et ce plusieurs fois par jour. La tradition dit que le premier est amer comme la vie, le second doux comme l’amour et le troisième suave comme la mort, c’est vous dire !), mission épluchage de légumes à tour de rôle ; etc. Toute une petite organisation qui deviendra rituelle au fil des jours (sauf la vidange, faut pas déconner).

Pas de coucher de soleil pour cette fois, mais demain, c’est sûr, on se lève avant lui.

Premier repas succulent et copieux par dessus le marché, comme tous ceux qui lui succéderont.

 

 

Mardi 10 janvier

Comme promis nous nous levons presque tous (Cécile s’en fout, après tout le soleil se lève tous les jours…) avant l’aube. Courage en main nous grimpons la grande dune et là, petite déception, le soleil se lève mais reste invisible, derrière les dunes et ensuite derrière les nuages.

Qu’à cela ne tienne, une fois le campement plié on trace la route vers de nouveaux horizons.

Nous traversons à nouveau des paysages insolites dans lesquels nous nous sentons tout petits : Théodore Monod illustre certainement mieux que nous cette région spectaculaire : « l’Adrar, pays déshérité, vie très rude… Ici , nous ne sommes que des hôtes, sans la moindre voix au chapitre, ignorés avec une sereine indifférence, ou provisoirement tolérés ; ici, ce n’est pas en notre honneur que fonctionne les machines et nous n’y sommes guère le centre du monde ; il est bon, parfois, de se l’entendre répéter par quelques coins de nature sauvage, vierge, et qui ne ment pas ». (Petit coucou à Fabienne et à toute l’équipe, merci encore pour le livre !)

Durant les heures de notre trajet, nous croisons très peu de gens, et le peu que nous croisions nous surprenait à chaque fois, tant nous nous demandions d’où pouvaient-ils venir ? Par contre nos rencontres avec les dromadaires sont très fréquentes. A chaque fois un pur moment d’extase, surtout pour Cécile au début. D’ailleurs ici on ne les appelle pas des dromadaires mais des chameaux ou les « vaisseaux du désert ». Ils sont au nombre d’environ un million en Mauritanie et sont indispensables aux nomades du désert pour le transport dans leur quotidien, pour leur chair, pour leur peau, et pour leur lait (avec lequel ils font une délicieuse boisson, le zrig, dont nous nous sommes régalés à plusieurs reprises).

Le midi (qui durait 4h ou plus…) nous nous sommes arrêtés près d’un petit village, le Gleitat, abandonné provisoirement à cette saison ; ses habitants y reviennent à la récolte des dattes, la guetna (en règle générale juillet – août).

Le soir venu nous sommes arrivés à un endroit encore extraordinaire : la passe de Tifoujar. Pour les accrocs du Dakar, souvenez vous, il  y est passé cette année (juste avant nous heureusement). Le truc le plus extraordinaire c’est qu’il a plu… Dans le désert, pas mal quand même !

Malgré cet insignifiant détail c’est un endroit majestueux qui, de part et d’autre de l’oued le traversant, se dresse une grande dune de sable et de l’autre côté un massif de roches. Vers 2h du mat, grosse panique, petite tempête de vent mais suffisamment forte pour que nous quittions nos tentes à la va vite et regagnions la grande tente mauritanienne, qui elle était bien ancrée au sol !

 

 

Les jours qui suivirent ont été alternés de visites de petits villages, d’oasis, de jardins surprenants de part leur emplacement (ils sont équipés d’un système d’irrigation qui leur permet de voir pousser des carottes, des navets, des betteraves, des choux et surtout de la menthe !). Nos trajets en voiture étaient interrompus par les prises de photo ou par les réapprovisionnement en eau grâce aux puits.

Les couchers de soleil toujours différents d’un soir à l’autre se succédèrent également : point de vue sublime de la montagne Zarga, où pendant quelques instants nous nous sentions les rois du monde. Le rythme de la journée était tranquille et bien rodé au bout de quelques jours.

 

 

Vendredi 13 janvier

Nous arrivons à Chinguetti, la 7ème ville sainte de l’Islam, classée par l’UNESCO. L’ancienne ville est en pierres et est menacée, comme sa précédente, par l’avancée inexorable du sable du désert. Nous avons pu visiter une bibliothèque contenant des manuscrits de plusieurs siècles, dont son propriétaire, Zeif, est un puit de connaissance sans fond. Comme il est marquée sur la devanture de sa bibliothèque, « la connaissance est une fortune qui n’appauvrit pas celui qui en offre ».

Nous décidons depuis Chinguetti d’accéder à des endroits encore plus vierges où les 4x4 même ne peuvent pas passer : les étendues du désert du Sahara occidental, pour une petite virée de 2 jours en chameau (dromadaire, pour ceux qui n’ont pas suivi). On vous laisse imaginer la suite jusqu’à demain, car nous sommes en retard pour la prière et le repas qui nous attend ^^

 

 

Bisou à tous, et toujours la même devise, on vous souhaite « tout le bonheur du monde » !

 

 

C & M

 

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4 février 2006 6 04 /02 /février /2006 18:11

Un album complet sur la fin du Maroc vient de paraître : Dunes, gorges, Taddert & Marrakech.

Désolées pour le désordre, on a des problèmes d'album photo...
Bises à tous, bonne visite et à bientôt, là on est parties pour écrire à fond!

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23 janvier 2006 1 23 /01 /janvier /2006 16:13

Salut à tous,

On espère que vous êtes tous en pleine forme et que vous n êtes pas transis de froid… Nous on a retrouvé un peu de chaleur en arrivant en Mauritanie, fini le froid du Maroc !

 

Mardi 3 janvier, 9h

 

Après différentes recherches pour savoir comment quitter le Maroc nous avons trouvé une solution : nous avions rendez vous avec Mohammed, présumé chauffeur de taxi, avec qui nous devions partir tous les 4 (nous deux et le couple italo-russe : Paolo et Galina). Tout semblait simple, mais tout est devenu compliqué au moment du rendez vous : Le prix n’était plus le même, le taxi et le chauffeur non plus… Bref nous sommes quand même partis tous ensembles à la gare routière de Dakhla sur les indications de Mohammed.

Une heure plus tard nous étions casés dans un camion mercedès qui était loin d’être de première main, en compagnie de 2 femmes et 3 hommes mauritaniens, un japonais, et notre chauffeur, qui s’appelait également Mohammed.

Nous avons roulé durant 10 heures de Dakhla à Nouadhibou, dans une atmosphère détendue et chaleureuse. Dès notre départ notre premier thé mauritanien nous fût servi à notre grande surprise dans le camion : tout est prévu, butagaz et nécessaire pour le thé sont les indispensables d’un voyage pour les mauritaniens.

Après de multiples arrêts aux frontières, et aux nombreux postes de police échelonnés sur la route, nous arrivions à Nouadhibou à 21h, mortes de faim et de fatigue. Nous avons été accueillies à bras ouverts par Cissé et sa femme Néné, dans leur grande maison au cœur de la ville.

Après une nuit de repos bien méritée, accompagnées de Cissé, nous avons visité le centre de développement communautaire, géré par la mairie de Nouadhibou et la coopération espagnole. Cissé et ses collègues de travail nous ont expliqué toutes les actions menées par le centre, dont un projet en cours (Hay Madrid) particulièrement intéressant : nous avons été accompagnées sur le site par Sidi, membre du projet, et nous avons découvert le pôle de Hay Madrid. C’est un centre de développement situé dans un quartier difficile de Nouadhibou, qui accompagne une soixantaine de femmes pour améliorer leurs conditions de vie. Les professionnels se placent en tant qu’accompagnateurs pour permettre à ce groupe de femme d’être autonome à la fin du projet, prévue pour cette année. Leur philosophie et leur politique d’action font d’eux une équipe enthousiaste et très respectueuse des personnes avec qui elles travaillent. Encore un grand bravo à vous tous, Hay Madrid, et bonne continuation pour a suite !

Ces rencontres n’ont fait que renforcer notre envie de travailler sur des projets dits communautaires.

            Jeudi soir nous avons fit la rencontre d’Oumar, directeur du projet et d’une association ADID qui mène des actions de prévention dans le cadre de la lutte contre le VIH. Une fois de plus nous avons été accueillies à bras ouvert au siège de ADID : de longues conversations très enrichissantes accompagnées de multiples thés nous ont permis de nous intégrer rapidement à la culture mauritanienne. Leur hospitalité est une de leur valeur fondamentale, parmi tant d’autres ! Merci à tous, en espérant vous revoir prochainement Inch’Allah.

 

Samedi 7 janvier, 18h

 

Sidi nous accompagne jusqu’à la gare, pour que nous puissions prendre le train le plus long du monde nous menant à Choûm. Une gare unique en son genre, simplement composée d’un petit abris dans lequel des commerçants vendent de quoi se rassasier pendant le voyage. Pas de hall ni de haut parleurs, mais juste du sable sur lequel tous les passagers, nous compris, attendaient le train. Il y avait foule car nous étions à trois jours de la fête du mouton. Départ prévu initialement à 15h, ce fût à 20h que le train arriva. Grosse bousculade après la léthargie de l’attente, tout le monde fonce vers les deux seuls wagons (sur une centaine) qui peuvent prendre des voyageurs. Tous les accès sont possibles (portes, fenêtres), à n’en pas croire ses yeux ! Avec beaucoup de mal nous avons enfin réussi à monter et à trouver une place minuscule pour les 10h à venir…

Le trajet fut globalement pénible, faute de place, de lumière, de confort etc. mais tellement inhabituel (le train comme vous ne l’avez jamais vécu !) qu’il en restera inoubliable.

Arrivées peu après le lever du soleil à Choûm, nous prenons un taxi brousse vers 9h  pour rejoindre Atar. A 16 dans un 4x4 Land Rover, 100 km/h sur les pistes, Accrochez vous, émotions garanties (surtout pour Christelle !).

Direction l’aéroport où nous devions récupérer 2 amis : Aurélien et Cécile, venus partager 3 semaine de séjour en Mauritanie avec nous.

L’ambiance à l’aéroport semblait assez tendue… Nous comprenons vite que l’avion aura un jour de retard. Accueillies chez un ami de Djibrill, Sidi, nous avons pu nous reposer de notre fameuse nuit ferroviaire. Une fois de plus l’hospitalité mauritanienne nous à été offerte et tous nos petits problèmes semblaient se résoudrent avec une grande facilité avec Sidi, notre bienfaiteur J

 

Marie va fumer une cigarette, on reviens tout à l’heure ^^

Bisou !

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4 janvier 2006 3 04 /01 /janvier /2006 13:22

Salut à tous!

            Dernier message en provenance du Maroc... Demain la Mauritanie nous ouvre ses portes (si tout va bien!)

On espère que vous allez tous bien et que vous avez récupéré des abus -- sans doute alcoolisés pour certains -- du premier de l'an... Nous tout va toujours très bien, un peu fatiguées, on va vous expliquer pourquoi.

Mais d'abord, reprenons où on s'est quittés.

 

Mercredi 28 décembre, Marrakech, 11h

            Nous retrouvons Zakaria après 2 magnifiques heures de bus au cours desquelles une fois de plus des vallées ahurissantes s'offraient à nous, le rouge des montagnes et le vert des forêts détonnaient sur un fond de ciel bleu.

Marrakech, à quelques jours du réveillon, en pleine effervescence, était franchement déconcertante pour nous, petites berbères des montagnes!

            La place Djemaa el fna, fidèle à elle même, constituait une des plus belles scènes en plein air du Maroc, il s'y trouve à boire et à manger dans tous les sens du terme: jus de fruits frais, grillades et poisons, mais aussi charmeurs de serpents, conteurs d'histoire, acrobates, danseurs et musiciens et des jeux style la pêche aux canards, version bouteille de coca et fanta. Elle est le point névralgique des petites rues de la médina menant aux souks célèbres de Marrakech: tout se vend, tout s'achète, tout se négocie. Les ruelles ressemblent à un arc en ciel en permanence, accompagné d'un brouhaha continu. Nous logions dans l'appartement d'une amie de Zakaria, partie pour l'Italie, situé à deux pas de la place. Un endroit de rêve dans le quel nous avons passé 5 jours. Les petits déjeuners sur sa terrasse ensoleillée furent un vrai délice, surtout après le froid de Taddert!

            Nous n'avons pu nous empêcher dès le premier soir, en tant que petites européennes, d'assister à une séance de ciné... Harry Potter... Toujours aussi reposant.

            Les jours suivants passèrent tranquillement, on s'est laissés enivrer de l'atmosphère vivante de Marrakech pour acquérir quelques derniers souvenirs. Notre talent de marchandage reste à perfectionner, ça tombe bien, on a le temps...

            Nous avons aussi retrouvé notre ami Lahcen, qui nous à convié et présenté à toute sa famille. Un tajine au poisson excellent et des pâtisseries marocaines aux goûts inoubliables furent un réel plaisir.

 

            Le premier de l'an, fêté avec nos amis, s'est déroulé dans l'hôtel Tazi (un des rares endroits dans la médina où l'on peut boire de l'alcool). Après quelques bières, nos corps se sont déchaînés (ils m'ont obligées!) sur de la musique traditionnelle marocaine que jouait un groupe. C'était très rigolo (non, pas Marie qui danse, non) de réaliser que nous étions à Marrakech pour entamer cette nouvelle année. Nous avons pensé fort à vous et essayé d'imaginer quel était votre réveillon, certainement différent du notre mais tout aussi chouette sans aucun doute!

 

            Après une petite nuit et un dernier pti dej ensoleillé accompagné de nos crêpes préférées, le moment du départ approchait...

C'est à 15h que nous avons pris le bus en direction de Dakhla, notre dernière étape du Maroc avant le passage en Mauritanie. 

Zakaria tu nous manques déjà! Bonne continuation et bonne chance pour tous tes projets à venir! Encore un grand merci pour tout, et surtout de nous avoir accompagnées et supportées durant ce périple marocain.

 

            26 heures de bus, donc. Voilà la raison de notre fatigue! Nos fesses nous détestent (c'est réciproque) et nous laissent penser qu'a notre retour, il faut se mettre au step (plus ou moins, hein).

Malgré quelques nausées et peu de sommeil, les paysages nous ont enthousiasmés au début puis lassés à la fin... Désert de rocaille à perte de vue, des contrôles incessants de nos passeports, 4 thés et 4 cafés ont fini de nous achever.

 

            Nous partons sans doute demain, en compagnie d'un couple assez original (lui italien, elle russe: prochain voyage Benoît, on va chez l'habitant à Moscou, reprends tes cours russe) et sympathique, avec un chauffeur mauritanien en direction de Nouadhibou. Mais rien n'est sûr, comme toujours, on vous racontera tout ça dans le prochain épisode!

 

On espère que vous avez eu autant de plaisir à partager notre voyage au Maroc que nous à le vivre, et que nous avons réussi notre pari de vous faire visiter à votre tour prochainement ce magnifique pays qui n'a cessé de nous surprendre tant dans la diversité et la richesse de son environnement que dans la richesse humaine et le coeur sincère de ses habitants.

Un grand merci encore à vous tous qui nous avez ouvert votre porte avec spontanéité et bonté! Tous ces moments partagés resteront gravés dans nos coeurs. A bientôt Inch'Allah au Maroc ou en France on espère!

Et également merci à toutes nos rencontres fortuites, avec vous autres voyageurs, la route était belle et agréable. A bientôt Inch'Allah en France ou dans d'autres contrées!

Vous êtes tous les bienvenus chez nous! Surtout n'hésitez pas!

 

On vous embrasse tous très très fort, on vous souhaite toujours tout le bonheur du monde, mais cette fois ci pour l'année 2006!

On vous aime!

 

C & M

 

PS: toujours un problème avec les albums photo, on s'en occupe dès que possible!

 

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1 janvier 2006 7 01 /01 /janvier /2006 00:43

Salut à tous ! C’est encore nous, aujourd’hui, on est à fond !

 

 

Nous voulions terminer cette année 2005 avec vous, avant de vous souhaiter à tous une bonne année 2006 (Sana Saïda comme on dit ici).

Le compte à rebours est lancé mais nous on à une heure de retard sur vous.

Revenons à nos moutons…. On vous a laissé à Taddert, le lundi 19 décembre au soir, après avoir retrouvé nos contacts et partenaires.

Taddert est un petit village de 400 habitants ; il comporte environ 50 maisons, et se divise en 2 parties, séparées par le fleuve. Se situant dans le haut Atlas, à environ 1600m d’altitude, il est à mi chemin entre Ouarzazate et Marrakech : ce qui explique la fréquence élevée des passages de bus transportant des touristes (ou tous tristes, comme dirait Omar) qui génère une effervescence du quotidien ! Tout le monde s’affaire, certaines agitent des bouts de cartons pour attiser les braises servant à cuire les tajines, d’autres vantent les atouts de leur étalage de souvenirs, etc.

            L’accueil de la famille d’Omar fût très chaleureux et une fois de plus nous avons été intégrées très rapidement grâce à la présence de sa femme Rakia et de ses 6 enfants, tous aussi attachants les uns que les autres. Nous avons partagé des moments paisibles et intenses autour de bons repas, sous les couvertures et autour du cancun (socle en terre rempli de braises servant à cuire les tajines), unique moyen de se chauffer.  Nous avons essayé de participer aux tâches ménagères, notamment la préparation des repas enseignée par notre professeur, Rakia.

Nous avons dormis comme des bébés, emmitouflés dans nos duvet et couvertures, sur des tapis berbères tissés parles filles d’Omar.

 

 

Nous avons approfondi notre connaissance sur la culture du peuple marocain et berbère grâce à nos longues discussions avec notre nouveau « papa spirituel » Omar et notre nouvel ami Samir. Tout semble plus simple : le mariage, la famille, les enfants, la construction d’un chez soi et la religion sont des valeurs fondamentales et des piliers d’une vie solide et équilibrée. La sincérité et la sérénité de ses habitants fait de Taddert un havre de paix inoubliable dans lequel nous reviendrons, c’est sûr (j’ai promis !) et espérons pouvoir recréer un « nid douillet » fidèle à son image une fois rentrées…

L’association de développement pour le village de Taddert, dont Omar est le secrétaire et qui est composée de 240 membres (devinez qui sont les deux dernier(e)s ? hé hé…) respire l’enthousiasme et la détermination de mener à bien différents projets de développement local, axés essentiellement sur le devenir des enfants et des femmes. Nous sommes restées admiratives face à leur créativité et leur potentialité, mobilisant l’ensemble du village. La solidarité, leur sincérité et le partage sont les clés de la réussite. Bonne chance et bonne continuation à vous !

 

 

             Mercredi 21 décembre, sont arrivés des membres d’une association toulousaine jumelée à celle de Taddert, logeant également chez Omar, et avec qui nous avons passé la fin de la semaine. Une atmosphère joviale et gaie régnait dans notre maison d’accueil.

Les journées sont passées mais ne se ressemblaient pas, elles étaient tranquilles, et nos soirées furent animées par des jeux (Ronda, bataille corse, boum, etc. ) et des blagues (Lahcen est intarissable !).

Lors d’une randonnée, accompagnées d’Omar et de nos amis toulousains, nous avons pu apprécier la beauté des lieux : montagnes impressionnantes, cultures en terrasse, village berbère isolé se fondant dans le décors… nous ont permis d’entrevoir un nouveau trésor du Maroc : le haut Atlas.

Le seul hic, vous vous en doutez, Christelle se les ai grave pelées !

 

 

Côté projet, nous avons rencontré Chto, la maman d’Omar, avec qui nous avons partagé des moments de complicité, sans pour autant parler la même langue. Elle fût très contente du panneau que nous lui avons remis, elle vous remercie et vous embrasse très fort les filles !

Nous avons pu animer une exposition grâce à Samir et la présence de nombreux enfants du village. Ce fût un moment de débat et de discussion où les questions restaient cependant timides de leur part, mais côté chants, ils sont au point, on vous rassure ! « Debout les gars, réveillez vous, il va falloir en mettre un coup… » est la devise actuelle du village.

 

 

Côté hammam : encore des moments insolites et chaleureux, de partage et d’échange culturel avec les femmes du village. On a été badigeonnées de savon noir et astiquées comme jamais, mais en échange de bons et loyaux services, Marie a elle aussi astiquée Rakia, ses bras s’en souviennent encore (Claude et grasdu, no comment svp).

 

 

Noël fût célébré dignement et gaiement, version sans dinde mais plutôt tajine et tarte Tatin (on change pas une équipe qui gagne !).

Vous nous avez tous manqués lors de cet instant clé, mais nous avons quand bien même apprécié d’être loin de l’effervescence mercantile générée par cette fête…

 

 

Sur la fin du séjour est arrivée une famille française très sympathique également. Par leur invitation, nous avons pu goûté à la fameuse pastilla marocaine préparée par Rakia, Amina et Lola, et à une poule au pot version espagnole. Un régal. Soirée chaleureuse où la présence de tous fût appréciée.

 

 

Le départ fût retardé à plusieurs reprise tant il nous était difficile de quitter tout le monde… C’est quasiment les larmes aux yeux que nous sommes montées dans le bus le mercredi 28 décembre, vers 9h, mais nos retrouvailles avec Zakaria à Marrakech nous a réchauffé le cœur….

                    

Suite dans le prochain épisode, en attendant, que le champagne coule à flot,

BONNE ANNEE A TOUS ! On vous souhaite tout le bonheur du monde, et on vous aime !

 "Nous souhaitons la bonne année à tous les peuples du monde et que la paix soit présente partout"

C & M

   

 

 

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31 décembre 2005 6 31 /12 /décembre /2005 15:02

Sur le chemin qui mène à Dadès, encore des paysages différents s’offraient à nous, notamment des montagnes assez particulières, portant bien leur nom, les doigts de singe. Nous avons eu la chance d’assister au passage à une fête au cours de laquelle des nomades Sarahouis jouent de la musique de village en village et reçoivent différents cadeaux comme du blé, du riz et autres aliments.

Les gorges de Dadès sont très différentes du Todra : pas de palmeraie, mais des falaises assez stupéfiantes, arides, nous faisant penser un peu aux gorges du Verdon (mais là, pas de pédalo possible). Soirée musicale avec les jeunes de l’auberge, toujours autour d’un bon tajine.

Debout 8h pour une rando, dans un premier temps nous remontons le bas des gorges qui est à sec à cette période (escalade au programme), puis nous accédons sur le toit des montagnes. Panoramas sensationnels (nous sommes à cours de qualificatifs !). Le temps de boire un thé offert par une famille berbère, nous faisons un bout de chemin avec deux sœurs nomades en transit.

 

Dadès, c’est promis, on reviendra aussi !

Après un voyage en bus nous menant jusqu’à Ouarzazate, il était trop tard pour repartir vers notre prochaine escale : Aït Benhaddou. Une fois de plus, Zakaria s’avère (il s’avère que… Melon !) être une ressource relationnelle intarissable. Le gîte et le couvert nous sont offerts par Hammou et Mustapha, supporter de la Barça. Ca tombe bien, ya foot ce soir !

 

Lundi 19 décembre

 

            Visite du village d’Aït Benhaddou, dont la richesse et la notoriété se sont construites grâce à ses kasbah. D’ailleurs une vingtaine de films, dont Laurence d’Arabie et Gladiateur, y ont été tournés. Le site est inscrit au patrimoine de l’UNESCO, c’est vous dire !

Moment et endroit fantastiques, où nous avons fait notre initiation au henné.

Un couple d’espagnols charmant en lune de miel nous a conduits jusqu’à Taddert. Notre première impression du Haut Atlas fût vertigineuse et glaciale. Nous étions à 2260m d’altitude, au col de Tizi-n-Tichka, où encore une fois le Maroc nous surprend de sa diversité et de sa richesse.

Arrivée à Taddert après quelques virages nauséeux, nous faisons la rencontre d’Omar, père de notre nouvelle famille d’accueil, et de Samir, tous les deux membres de l’asso pour le développement de Taddert, partenaire de paroles d’ailleurs.

Nous quittons notre ami Zakaria après une semaine de tourisme accéléré et intense, nous le rejoindrons à Marrakech. Pour ceux qui seraient intéressés par les excellents services de ce notre ami, nous vous confions son adresse mail : zakcjm06@yahoo.fr, lui seul pourra vous faire découvrir le Maroc dans son intimité !

De là commence notre plus long que prévu séjour dans ce havre de paix…

 

A suivre… Jingle : LA LA LALAAA (on adore J)

 

 

 

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31 décembre 2005 6 31 /12 /décembre /2005 14:20

Comment vous dire ?

Vous voyez la dune du Pyla ? rien à voir.

Les dunes sont majestueuses, vierges de toutes traces (si ce n’est la piste empruntée par les touristes feignants…). Elles changent de couleur au cours de la journée et semblent tout le temps différentes. C’est magique, une expérience à vivre… Les photos parlent d’elles mêmes, laissez vous porter par la sérénité régnant dans le désert !

 

 

 

Après un coucher de soleil fabuleux et un lever de pleine lune prodigieux, nous sommes arrivés dans une oasis cachée derrière une dune (putain c’était dur). Nous y avons passé une soirée digne de l’endroit dans lequel nous étions, inoubliable, en compagnie d’Ali et d’autres nomades. Discussions et percussions étaient au rendez-vous, pour notre plus grand bonheur.

 

 

 

6h30, Christelle, très courageuse (Marie, grosse larve, qui s’assume, dit en passant), se lève et grimpe pour être au rendez vous avec le soleil. Encore un instant féerique comme vous pouvez l’imaginer ! Au loin se dessinait l’Algérie.

  

 

 

Retour à l’auberge encore émerveillés et un peu peinés (on reviendra c’est sûr ! L’alchimiste dans la poche…), après une bonne douche et un pti dej copieux, nous voici partis pour Erfoud, de nouveau sur un toit de camion pour se régaler encore plus.

Et là, tadam ! Devinez qui ? DIDIER ! On ne s’en lasse pas J, et on se quitte avec un « à bientôt » Inch’ Allah, bien sûr.

Taxi collectif direction les gorges du Todra. A notre arrivée chez un ami de Zakaria, nous sommes invités à un couscous royal, à la suite duquel nous les avons invités à notre tajine ! (Et oui, on mange toujours comme 4…).

Encore bon anniversaire Claire !

 

 

 

Samedi 17 décembre

 

 

Debout vers 9h, on marche un peu dans les gorges du Todra, au cœur desquelles une route s’est construite. C’est un large canyon dont les parois sont rouges et vertigineuses (empruntées par les fondus d’escalade). Ensuite, ballade dans la palmeraie luxuriante durant laquelle nous avons fait de nombreuses rencontres nous permettant toujours de mieux comprendre le quotidien de ses habitants. En effet, de nombreuses femmes venues en groupe à la rivière lavaient leur linge (la machine à laver est encore loin ! Le confort occidental a aussi des avantages, nous sommes des privilégiés et nous l’oublions trop souvent), d’autres jardinaient… Nous avons sillonné un long moment entre ces parcelles de terre, et avons pu également visiter nos premières kasbah en ruine (maisons faites de torchis).

Une atmosphère tranquille y régnait.

 

Nous quittons les gorges du Todra pour celles du Dadès.

La suite dans le prochain épisode, jingle ! : la la lalaaa… J

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31 décembre 2005 6 31 /12 /décembre /2005 13:03

Salut à tous !

Désolées pour notre absence de ces 15 derniers jours. Nous n’avons pas eu accès à internet (certains riront beaucoup…) et de plus nous avons quelques soucis pour créer de nouveaux albums photo. On essayera de les faire suivre par la suite, ce serait bien dommage que vous ne puissiez pas admirer nos œuvres du désert…

 

On espère que vous êtes en forme et que vous ne souffrez pas d’indigestion à toutes ces bonnes choses auxquelles vous avez dû faire honneur ^^

Merci beaucoup pour vos messages ! Ca fait toujours plaisir d’avoir des nouvelles de là haut J

Nous, tout va bien ! Nous sommes à Marrakech et partons pour la Mauritanie demain.

Reprenons là où nous nous étions quittés, c'est-à-dire à Ain-Leuh, soir de notre départ pour le désert…

 

Mardi 13 décembre au soir

 

Nous avons rencontré l’association Chantiers de Jeunesse Marocaine pour présenter l’exposition et les fruits du travail d’Isabelle et Emilie. Un débat-discussion très riche sur les us et coutumes de nos pays respectifs s’est rapidement ouvert : la sociologie était au rendez-vous ! La pertinence de leurs questions a suscité de nouvelles interrogations sur lesquelles nous réfléchirons ensemble à notre retour (ok les filles ?!).

De retour dans notre famille adoptive nous avons tenté un hachis Parmentier et une tarte Tatin, pas trop mal réussis aux dires de tous.

 

Mercredi 14 décembre

 

Après des au revoir mais non des adieux, nous sommes partis le cœur serré pour Azrou, d’où nous devions prendre le bus pour Rachidia. Nous partons une semaine avec notre ami Zakaria qui nous guidera dans des endroits magiques du Maroc. Au programme : les dunes de Merzouga, les gorges du Todra et celles du Dadès.

La journée s’est transformée en attente grâce à notre super organisation ;) Le prochain bus part à minuit, de quoi s’occuper toute la journée : visite d’Azrou, petit tour au cyber et un repas très sympathique partagé avec des amis de Zak (tajine servi sur du Edith Piaf, joli contraste).

2h du mat’, Christelle congelée, nous partons pour une longue nuit de route à travers le moyen Atlas et la vallée du Ziz. Christelle et Zakaria en écrasent bien, Marie essaye de garder les yeux ouverts le plus longtemps possible, fascinée pas le reflet de la lune sur la neige des montagnes. Les photo ne rendent rien, dommaaaaage.

7h, pause à Rachidia. Et là, apparu de nulle part, notre ami Didier ! Encore une fois une rencontre surprenante et géniale J

9h, on repart vers Rissani, dernière ville avant d’atteindre les dunes. On traverse des paysages arides et plats entrecoupés de grands canyons dans lesquels comme par magie apparaît une oasis avec un village de kasbah rouges, qui détonnait avec le vert de la palmeraie. Vraiment chouette.

Midi, arrivée à Merzouga par la piste dans un décor de désert de rocailles – voire lunaire—Nous nous sommes arrêtés à l’auberge Tombouctou. Ambiance 4x4 et touristes qui vont avec, pas tellement à notre goût…

Qu’à cela ne tienne, on s’équipe et nous voilà partis pour 3 heures de marche dans les dunes. Suspense… Juste un avant goût:

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25 décembre 2005 7 25 /12 /décembre /2005 20:32

rapide mais sincère bisoux! on pense fort à vous et on donne des nouvelles d'ici qq jours, promis!

prenez soin de vous ^^

C & M

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14 décembre 2005 3 14 /12 /décembre /2005 13:30
Salut à tous !

 

On espère que vous êtes tous en forme, nous on se laisse envahir de plus en plus par la sérénité et la chaleur de la vie marocaine…
Reprenons là où on s’était quitté.

 

Lundi 5 décembre, Fès, vers 16h
Nous prenons un bus collectif et quittons Fès et notre ami Didier (une rencontre « alternative » de Dordogne, beaucoup plus courageux que nous, puisqu’il traverse le Maroc en trois mois sur son VTT…). 2h après nous arrivons à Azrou, où nous retrouvons Zakaria, avec qui nous prenons un grand taxi pour Ain Leuh (une Mercedes, puisque ici elles ont la côte : espace et robustesse garanties !).
Sa famille nous a accueillie à bras ouverts, et déjà un premier repas gargantuesque nous attendait.

 

Ain Leuh est une petite ville de 8000 habitants située au pied des montagnes du Moyen Atlas, à 1300m d’altitude quand même... Après la grosse effervescence des villes que nous avons vues jusqu’à présent, c’est avec plaisir que nous nous enivrons de sa tranquillité. L’architecture des maisons est simple : pas de toits mais des terrasses sur lesquelles il fait bon de prendre le soleil. Les vues panoramiques autour de la ville sont spectaculaires.
Mercredi, opération souk ; tout le village est affairé. C’est le seul marché hebdomadaire au cour duquel les berbères vivant en montagne peuvent vendre leurs marchandises et s’approvisionner jusqu’au souk prochain (sorte de sortie supermarché, version ânes plutôt que caddie…). Tout se négocie et tout est possible : ferrer ses mules, teindre sa laine, marchander épices, légumes, etc.
Le soir venu nous étions invitées par des « nomades » français, Cathy, Hubert et Christophe, à déguster un excellent tajine préparé par Abdoul et Zakaria. Nous nous sommes réchauffés autour d’un grand feu, Marie dispensant un cours d’astronomie à qui voulait bien l’entendre.
Il faisait froid, mais on était bien !

 

La fin de la semaine s’est partagée entre des moments familiaux très chaleureux et des randonnées organisées par notre super guide Zakaria.
Première sortie : le lac Afnourir, un site international depuis 1981, qui accueille beaucoup d’oiseaux migrateurs (cigognes, tadorne casaca, foulque, grèbes huppées, rapaces en tout genre… (Pas pu prendre de photos maman Marie, désolée !)). Par contre sa surface s’est considérablement réduite, sans doute à cause du réchauffement climatique.
La deuxième sortie s’est organisée sur 3 jours, dont 2 nuits passées sous tente.
- Le premier jour nous avons marché vers Zawa d’Ifrane pendant 5h durant lesquelles se sont succédé plateaux arides, et forêts de cèdres et de chênes verts (dans lesquelles nous avons vu des magots du Maroc, petits singes malheureusement farouches--je parle pour toi Laurence, vas pas te faire de films!--). Après une montée pénible (dixit Christelle, et pour cause, elle portait le GROS sac ^^), nous atteignons le « Nirvana » : plateau duquel coulait une source et d’où nous avions une vue imprenable sur le village et une partie du moyen Atlas. Premier cours de cuisine dispensé par Zakaria, maintenant on sait faire le meilleur tajine du monde (si si) et l’inimitable thé à la menthe.
- Le deuxième jour nous avons marché vers le lac Ouiouane pendant 6 heures, avec une pause inoubliable dans une maison traditionnelle berbère. Pour la plupart les hommes sont bergers et les femmes tissent les célèbrent tapis berbères. Un thé nous a été offert, accompagné de son excellent pain et de miel.
- Après une nuit glagla, nous sommes repartis, non à pied, mais sur un bus. Oui, sur le toit ! C’était génial. Nous sommes arrivés à notre dernière destination, les sources d’Oum Rabiaa. C’est un endroit idyllique d’où jailli une cascade. A nouveau nous avons pris le thé dans un endroit insolite, sous une paillote  située au bord de la source.
En faisant du stop sur une route pas vraiment aussi fréquentée que nous le souhaitions, nous avons pris notre mal en patience en jouant à la pétanque avec les moyens du bord (cailloux en guise de boules et cochonnet…). Là est arrivé Felix, dans sa belle Audi. Et le cauchemar a commencé pour Marie : placée au milieu, elle ne pouvait voir que la route (qui défilait à 100 à l’heure, sur les routes marocaines c’est assez impressionnant…). Tout s’est bien passé cependant, nous avons pris un café arrivés à Ain Leuh.
Le retour en famille fut apprécié de tous, une nuit moins pénible s’annonçait.

 

Le lundi nous avons pu enfin rencontrer Mr Mustapha.  C’est un grand père charmant rempli de ressources et d’histoires à raconter. Nous avons pu l’accompagner l’après midi dans son lieu de prédilection, son jardin.  Il nous à fait rencontrer le soir même sa famille au complet : moments de chaleur et de complicité furent partagés. Le lendemain, après un repas copieux, nous lui avons remis le panneau qui lui était destiné. Lui et sa famille étaient très touchés (et vous remercient très profondément Isa et Emilie).
Ce soir dernier repas en famille, que nous allons essayer de préparer. On vous racontera plus tard. Mais avant nous allons faire partager l’exposition avec l’association Chantier de Jeunesse Marocaine.

 

Demain mercredi 14 décembre, nous partons pour Merzouga, ville au sud du Maroc, située dans le Sahara occidental. Enfin la chaleur revient.
On vous embrasse tous très fort, portez vous bien, on pense bien à vous. A dans 10 jours pour de nouvelles aventures !

 

Christelle et Marie

 

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